Chère religion

Chère religion,

Tu es des dizaines puis une seule puis rien du tout. On a tous une façon différente de te voir. Tu peux être tout, ou rien, ou trop. La seule chose qui est dommage c’est que tu fous sacrément la merde. Une poignée de gens t’utilisent mal et hop ça fout la merde. Ça créé des guerres, des conflits, des discriminations, des exclusions. Des séquestrations, des meurtres. Ça va loin. Au fond c’est con tout ce qu’il se passe autour de toi. Si on regarde dans tous les textes, il y a des bonnes valeur, du respect. Et regarde ce qu’on en fait. Comme toujours, l’être humain a ce pouvoir incroyable de détruire tout ce qu’il touche. De détourner tout ce qu’il touche en quelque chose de pourri, de noir, de sombre. Ainsi, t’avais beau avoir des bonnes valeur, t’avais même un potentiel pour réunir les gens, les faire vivre ensemble. Bah c’est tout le contraire qui s’est produit. C’est devenu la guerre des gangs. Les juifs ont peur de se promener dans la rue, les arabes sont traités d’Islamistes. Pourquoi au final ? Parce qu’il y a une haine de l’autre, de la différence, une peur aussi, et tellement de connerie surtout. On ne connaît pas mais on juge. « Les juifs sont riches », « les arabes sont des terroristes ». Ça suffit à regarder de travers dans la rue, à agresser. Pourquoi ? Parce que le mec a une kippa ? Parce que l’autre mec a une barbe un peu trop longue ? Et alors ? Chacun ses choix putain. A quel moment on est tombé dans ce monde où si nos choix ne plaisent pas à d’autres gens, on peut se faire insulter, agresser, tuer ? J’ai honte d’être humaine quand je vois tout ce qu’il se passe, tout ce que tu créé comme délires. Tu sais, ce que tu devrais être, c’est un choix. Le choix de s’identifier à ce en quoi on se reconnaît. Malheureusement, on est en 2020 et pourtant dans beaucoup de pays et de familles, on t’impose. On a même pas la liberté de décider de ce en quoi on croit. Même pas la liberté de penser, de s’habiller comme on veut, de faire ce qu’on veut. Dans certaines religions, dans certains pays, les femmes ont un Starbucks et les hommes ont le leur. Dans certains pays, il y a des centres commerciaux pour les femmes et pour les hommes. C’est grave, tu ne trouves pas ? Peu importe ta version, t’as jamais accordé une grande place aux femmes de toute façon. J’aimerais bien que tu m’expliques pourquoi. Pourquoi selon toutes les versions de toi, l’homme est toujours le plus fort, le meilleur, a tous les droits. Ça m’interesserait. Sans parler du sexisme que tu imposes presque toujours, je voudrais revenir sur la haine. En vrai, t’es pas responsable de ça, ah ça non. C’est les humains qui sont responsables. Le problème, c’est pas toi, c’est ce qu’ils font de toi. C’est comme si je donne un couteau à quelqu’un, bah c’est pas pour autant que le mec va tuer quelqu’un avec. Ça dépend de ce qu’il a envie d’en faire, dans sa tête. Il pourra autant me le rendre, ou autant tuer 20 personnes avec. Bah là c’est pareil. Y a des gens totalement rationnels qui te gèrent très bien, ceux là on en entend pas parler, ils sont dans leur coin, ils t’étudient, te respectent, te pratiquent parce qu’ils se reconnaissent en toi, dans les bonnes valeur que tu leur apportes. Tu leur donnes de l’espoir, quelque chose en quoi croire. On appelle ça la foi. Tu leur fais du bien, tu leur apportes un but. Les hommes ont toujours besoin d’un but. Mais le problème de l’homme c’est l’excès. C’est toutes les dégénérescences que tu créé. Il faut de tout pour faire un monde, et malheureusement il y a des prédateurs, des gens à côté de la plaque, des illuminés, des extrémistes qui se servent de toi pour créer des sectes, des gangs, tout ce genre de délire. Et ça donne des agressions organisées, des tueries, etc. Et il y a ceux dans l’ombre, qui font pas forcément de gros trucs, mais c’est les plus nombreux. C’est les pires. C’est ceux qui sont bombardés par ce qu’il se passe à la tv, la politique, qui je dois dire fout bien la merde dans les esprits. Faut dire que la plupart des guerres, des conflits, c’est à cause de toi. Ou plutôt, provoqués par toi, mais à cause des hommes. Ils ne savent pas se comprendre, vivre ensemble ni s’écouter. La tolérance, l’acceptation de la différence, c’est quelque chose de simple mais apparemment non. Alors les médias parlent de tout ce qu’il se passe, les gens donnent leurs avis, se font leurs avis. Des gens qui à la base ont un mal être, des complexes, un gros problème de confiance en soi, se sentent mal dans leur vie. Et tu fais parti des nombreuses raisons pour exprimer leur rage et leur haine de ce monde. Ce n’est pas forcément contre toi, c’est contre la vie qu’ils en ont, ne le prends pas personnellement. Et c’est là où ça part vraiment en couille. C’est à cause de ces gens là. Ces gens qui pensent qu’on ne peut pas juste t’adopter « normalement », sans penser à faire sauter un immeuble. Le problème c’est qu’il y a un manque de respect énorme dans la culture de chacun. J’ai une vision très simple de toi, comme chacun a la sienne. Je suis juive et lesbienne. Cette phrase est déjà passible d’aller en enfer. Je pratique selon ce qui me convient. Je suis ce qu’on appelle traditionaliste, c’est à dire que je fais les fêtes principales. Il y a des gens qui ne croient en rien, d’autres qui sont hyper croyants. Il faut respecter tout le monde, car c’est leur choix quelque part, et ça leur appartient. Je pense que tu dois être un choix, et non un héritage. On ne doit pas se dire « je suis obligé de suivre ce que mes parents m’ont apprit ». Ça passe quand on est enfant, et encore, mais adulte, on est censé réfléchir par nous mêmes et se dire « est ce que ça me convient ? ». Malheureusement tous les pays n’en ont pas la possibilité et c’est ce manque de liberté que je dénonce, voire cette soumission que tu imposes, souvent aux femmes. Mais ça encore : c’est l’Homme qui en fait ce qu’il veut, et encore une fois, il a un certain don pour faire de mauvaises choses. En fait, tu peux être beaucoup de bonnes comme de mauvaises choses. Les gens qui te choisissent et à qui tu correspond trouvent en toi un repère. Il y en a qui sont obligés de vivre avec toi et qui ne désirent pas ça. Il y en a qui t’ont comprit de travers et qui veulent tout détruire en ton nom. Et il y en a pour qui tu n’es qu’une connerie qui provoque des guerres et des conflits. Je comprends complètement ceux là. Peu importe ce en quoi on croit ou pas, si on apprenait à vivre ensemble et à respecter l’intimité des gens, déjà, y aurait une grosse différence. Le plus triste c’est de se dire qu’on vit dans ce monde où tout tourne autour de toi, mais dans l’ombre. On en parle pas, c’est tabou, c’est secret, on a peur. Parce qu’à tout moment on peut se faire agresser si on dit un peu trop fort qu’on est juif. Soyez fiers de qui vous êtes, affirmez vous. Vos croyances ne regardent que vous, oui, mais elles ne sont pas une honte. La peur ne doit pas guider vos pas.

Chère motivation

Chère motivation,

On t’as tous déjà perdu, recherché, voulu, désiré. On a tous cru à un moment que t’avais disparu et que tu reviendrais jamais. On s’est tous dit que t’étais trop dure à atteindre, et que ton ennemi juré : l’abandon était 100 fois plus simple que toi. Faut dire que tu demandes beaucoup de ressources psychologiques. Faut être blindé avec toi, avoir un mental sans failles, se relever après les échecs, se dire qu’on va y arriver, qu’on peut le faire, qu’on est capable. C’est que des mots, mais c’est super dur. Alors tu peux être tout et n’importe quoi. Tu peux être cette personne qui va au sport et qui te trouve pas, alors elle y va pas, et elle perd de vue ses objectifs. En fait c’est ça le délire : t’as un frère inséparable, genre qu’on peut pas dissocier de toi, c’est l’objectif. Parce que quand t’es là, quand on te cherche, quand on te veut, quand on te perd : soit on se rapproche de notre objectif, soit on s’en éloigne. Tu peux aussi être cette personne qui en a ras le cul de sa vie, de son taf, et qui veut du changement. Ça demande du courage parce que c’est un changement radical. Et la sécurité, la complaisance, c’est tellement rassurant. Mais toi tu nous pousse à aller plus loin, à nous poser cette putain de question : de quoi j’ai envie ? Le courage, encore un de tes frères de sang. Parce que sans courage, sans volonté, sans envie : t’existes pas. Mais qu’est ce qui nous pousse à t’avoir, à te garder, à se battre tous les jours pour te laisser dans nos têtes ? C’est l’envie, c’est un putain de mindset de winner qui nous fait dire « bouge toi le cul, tu sais très bien pourquoi tu fais tout ça alors vas-y ». Tu nous apportes tellement derrière, quand on est capable de te laisser vivre en nous. Tu nous apportes l’estime de soi-même, parce qu’on se rend compte qu’on est capable de faire quelque chose de constructif de notre putain de vie. Malgré les doutes, les peurs, parce que t’étais là on peut dire « on l’a fait ». Et la fierté n’en est que plus belle. Tu nous apportes la nouveauté, le changement, l’inconnu. La douleur parfois, le courage souvent, la détermination toujours. Tu nous apportes un vent de fraîcheur, une bouffée d’air frais quand on a l’impression de s’empâter dans sa vie. On t’as toi, et ça nous booste, ça nous stimule. Heureusement que t’existes parce que sinon, on aurait tous déjà abandonné. T’es le coup de jus qu’il nous faut pour prendre les choses en main. Tu peux être un déclic comme un problème. On fait comment quand on a un but mais qu’on a pas envie, qu’on a la flemme, qu’on se demande si c’est pas mieux de rester comme on est ? On se rappelle ce qui nous pousse à faire ce qu’on fait, on se demande ce qu’on veut vraiment. Et si au final tu reviens toujours pas, c’est qu’au fond, on veut pas vraiment ce truc, que c’est pas si important que ça finalement. Alors parfois la facilité est plus confortable, l’abandon sera toujours plus simple qu’une heure de sport par jour ou faire son plan de reconversion pour changer de taf. Des tas de choses peuvent nous dévier de toi : la musique, les potes, la tv, les réseaux sociaux, les soirées. Y a pas de mal à se faire plaisir, à vivre, à kiffer, mais ce qui compte c’est de t’avoir dans la tête, de se gérer, de se rationner, de s’organiser. De savoir trouver un équilibre entre toi et le reste. Y a un temps pour tout. C’est comme les révisions : être trop à fond dans quelque chose, c’est mauvais, ça rend fou. Avoir envie c’est top, mais faut savoir s’aérer un peu la tête de temps en temps. C’est ça qui est compliqué avec toi : savoir où est le juste milieu entre rester sérieux dans ce qu’on fait et kiffer. Je pense qu’il y a que nous qui nous connaissons nous même et qui sommes capable de se fixer des limites. Je pense qu’on a tous en nous cette personne qui nous dit « on s’en bats les couilles, », et cette autre personne qui nous dis « tu vaux mieux que ça, bouge toi ». T’es plus q’un mot, t’es un état d’esprit. On doit se donner les moyens, faire des sacrifices, des concessions, prendre des risques parfois pour arriver à notre but final, et tout ça grâce à toi, parce que t’es toujours dans nos têtes. Alors le danger c’est de te perdre, que tu t’éloignes de nous. C’est un vrai danger parce que sans toi il n’y a plus rien, qu’une vie de laisser aller, sans buts, ou pire, avec des buts, mais sans rien pour nous donner envie d’y arriver. Une vie de frustration et de procrastination Et c’est toi et tes potes le courage, la détermination, la volonté et les objectifs qui nous donnent cette envie là. Merci pour ça, merci de nous sauver quand on se perd nous même, merci de nous recentrer sur ce qu’on veut vraiment, et merci de nous rappeler pourquoi on fait ce qu’on fait. Merci de nous pousser vers le haut à aller toujours plus haut, ou au moins là où on a envie d’être, d’être qui on veut être.

Cher racisme

Cher racisme,

La première fois que je t’ai connu, j’avais 11 ans. On était au foot, j’avais marqué un but, et Inès m’avait traité de sale juive. C’était la première fois. Je savais pas comment réagir, alors j’ai pleuré. On est con à cet âge là. Déjà si aussi jeune y a cette mentalité là, c’est facile à dire mais tu te dis qu’à la maison y a un problème. Que disent les parents ? La gosse va pas débouler à l’école comme ça et traiter les autres de sale juif, c’est que forcément c’est ce qu’on lui fout dans la tête. Depuis, j’ai pas eu trop de soucis, si ce n’est des « t’es juive donc t’es riche ? » « mais du coup t’es juive donc t’es radine ? », ‘fin les clichés habituels quoi. Mais je suis loin d’être la plus à plaindre. Surtout qu’aujourd’hui je suis prête à affronter n’importe quoi. Je suis juive et j’en suis fière. J’ai été élevée dans l’amour d’Israel et c’est quelque chose que je porte la tête haute. Il y a des gens qui ne comprennent pas ça et qui se réfugient dans tes bras. C’est la facilité. Ils ne comprennent pas que les gens peuvent juste aimer leur pays, leur religion, et être « tranquilles ». Non, c’est forcément des extrémistes, des caids, des bandits, des tueurs. Ou pire, des terroristes. Il y a une peur de l’autre assez énorme, surtout dans ce pays. Ok, les médias nous bourrent le crâne de ouf, mais quand même. Où est le libre arbitre des gens dans tout ça ? En fait, les médias disent « les arabes c’est les méchants et les juifs sont tous riches », et hop, ça donne des gens qui tremblent quand ils croisent un arabe un peu trop barbu et d’autres qui regardent de travers un juif qui porte une kippa, parce que la jalousie tu comprends. Et c’est là où tu commences. La peur, la jalousie, les critiques gratuites. Les agressions, les meurtres. Au nom de quoi ? De la différence de religion, de couleur de peau. Vraiment, on en est là ? Depuis la nuit de temps, l’humanité a un problème avec toi. L’apartheid, la ségrégation, l’esclavage des noirs… C’est surréaliste de considérer que des humains ont moins de valeur ou sont moins bien que d’autres humains juste parce qu’ils sont noirs, arabes, chinois ou juifs. On est tombés dans ce monde là, où tout le monde se prend pour dieu et croit qu’il peut juger ou non de la valeur d’une personne ou de ses péchés. C’est n’importe quoi. Alors les gens ont peur, ils se cachent derrière toi pour cacher leurs complexes, leur peur de l’autre qu’ils ne cherchent ni à comprendre ni à combattre, et ils vomissent leur haine. Ça peut s’arrêter là, à parler de toi devant les infos, sur fb, et à dire que « vivement que Marine fasse le ménage, parce que les migrants ça va deux minutes mais faut pas déconner », comme ça peut aller beaucoup plus loin. Agressions, meurtres. Au nom de quoi ? De la différence, de la peur ? Non, de la connerie. La peur ne pourra jamais justifier de tuer des gens sous prétexte qu’ils portent une kippa ou un voile. « Les arabes foutent la merde en France », « Y a trop de noirs dans l’équipe de France », « y en a marre de voir plus de noirs à la tv que de français ». Mais ces gens là sont aussi Français. Il y a un taux de connerie assez incroyable dans ce que peuvent dire les gens qui t’ont dans la tête. Parce que franchement à part toi, je pense pas que y ait grand chose d’autre. Ils sont bouffés par la haine, mais pas que des autres, ils ont la haine contre leur propre vie. Ils se défoulent sur ce qu’ils trouvent. Je pense pas que quand t’es en paix avec toi même et heureux tu craches sur un noir dans la rue. Mais pourtant on est dans ce monde et dans ce pays là où, on va pas se mentir, ça va peut être mieux mais en soit la différence n’est pas acceptée et où il faut être un homme blanc hétéro pour être le roi du monde. Waw. Nos choix ne regardent que nous. Ce sont nos choix. La religion en fait parti. Je pense qu’il y a un vrai problème de tolérance de l’autre parce que l’homme est incapable de vivre en communauté, ou de respecter l’univers des autres. Il est obligé de juger, de critiquer, de donner son avis. Et il est convaincu que ça intéresse, et que c’est le bon, forcément. Heureusement, tous ne sont pas comme ça et oui, ça va mieux. La différence devient « normale », car elle l’est. Etre différent, c’est normal. On apprend de mieux en mieux à vivre les uns à côté des autres. Mais il y a toujours cette peur qui est au fond de chacun, et quand les infos parlent d’attentats ou de terrorisme, la haine revient, alors que ça commençait à aller mieux, à se tasser. Les gens sont tellement influençables. Mais je me dis que pour penser à toi, l’exprimer, le revendiquer et passer à l’acte, c’est que déjà, y avait déjà quelque chose dans la tête de la personne au fond. Elle a pas attendu bfmtv pour se découvrir. Et c’est malheureux, parce que les gens qui sont avec toi sont incapables de faire la part des choses entre ceux qui pratiquent une religion dans leur coin, et ceux qui veulent juste foutre la merde et n’en ont rien à foutre de la religion. Ceux qui se cachent derrière ça pour tout faire péter. Bah non, c’est pas ça une religion, ça c’est des extrémistes. Les gens voient que ce qu’ils veulent voir et interprètent tout comme ça les arrange. Ça soulage tellement de déverser sa haine. Dans ce cas là, elle n’est pas justifiée, et c’est triste. Il ne faut pas globaliser des faits sur un peuple entier. Vivons simplement ensemble, respectons nous et acceptons nos différences. C’est ce qui fait la richesse de ce monde. Malheureusement, c’est aussi ce qui le divise, parce que l’homme choisit de faire comme ça. On est en 2019, et aujourd’hui, ça va un peu mieux. J’ai espoir que ça continue et qu’on puisse tous vivre les uns à côté des autres sans se dévisager. Et non les uns contre les autres.

MA NOUVELLE CHAÎNE YOUTUBE

Découvre ma chaîne Youtube ! Il y a déjà quelques vidéos en ligne, alors abonne toi, lâche des pouces bleus, commente et partage si tu aimes ! (promis, après, j’arrête de t’embêter)

VIDEO « 10 QUESTIONS EN ENTRETIEN D’EMBAUCHE » LE LIEN EN CLIQUANT SUR L’IMAGE

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VIDEO « 10 QUESTIONS DE TA BOSS QUAND TU TRAVAILLES DANS LA VENTE » LE LIEN EN CLIQUANT SUR L’IMAGE

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VIDEO « 10 MENSONGES ULTRA FREQUENTS » LE LIEN EN CLIQUANT SUR L’IMAGE

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Le syndrome du petit chef

Bien souvent, on a été amené à en rencontrer un au cours de sa vie, ou à en entendre parler. Je ne parle pas des témoins de Jéhovah, mais bien des « petits chefs ».

COMMENT RECONNAÎTRE UN PETIT CHEF 

  • Il est assoiffé de pouvoir
  • Il est responsable d’un petit rayon dans un petit magasin dans une petite ville dans un petit pays sur une petite planète à l’échelle de l’univers, mais dans sa tête, c’est un truc de ouf
  • Il se prend énormément au sérieux
  • Quand il était employé, c’était quelqu’un de simple. Depuis qu’il a un peu de pouvoir, c’est devenu un dictateur
  • Il ne respecte personne, mais lui on doit le respecter
  • Il n’a aucun humour
  • C’est un « jeune-vieux », ou alors un « vieux-jeune », dans tous les cas, il a des problèmes avec son identité.
  • Il est souvent frustré dans sa vie personnelle
  • Il est aigri
  • Dans sa tête, tout le monde doit se remettre en question, sauf lui
  • Il a des traits de pervers narcissique
  • Il adore se mettre en avant
  • Il s’attribue beaucoup plus de responsabilités qu’il n’en a réellement
  • Quand son supérieur lui rend visite, il lui cire les chaussures avec la langue
  • Il adore faire des remarques à tout le monde
  • Déstabiliser les gens c’est sa passion
  • Il n’a aucune considération pour les autres
  • Il n’a pas de tact et il est agressif
  • Il en fait le moins possible mais les autres doivent en faire le plus possible
  • C’est jamais assez
  • Il ne montre aucune reconnaissance ni aucune valorisation des autres
  • Il est très susceptible
  • Il se prend pour un héritier de la reine Elizabeth
  • Il ne défend que ses propres intérêts
  • Il essaie de réduire les avantages des autres comme si ça venait de sa poche
  • Il est hyper lunatique
  • Il se croit intouchable
  • Il a vendu sa morale et sa dignité aux enchères
  • Son humanité est aussi inexistante que son empathie
  • Il est arriviste et opportuniste
  • Le harcèlement moral est son sport préféré
  • Il est hautain et méprisant
  • Il n’a aucun scrupule à mettre une pression dingue à des gens qui gagnent à peine de quoi survivre
  • Il gagne 3x plus que son équipe mais tu l’entends encore se plaindre
  • Il va avoir une promo car c’est ce genre de personne qui est récompensée dans le monde du travail

Le monde du travail en regorge. Pour ainsi dire, il ne reste (presque) plus que ça. Alors, comment survivre dans un monde du travail où il est de plus en plus difficile de se faire une place sans être confronté à ce genre de créature ? Je serais tentée de vous dire « en boycottant le monde du travail ». Malheureusement, il faut vivre, manger, payer son loyer, et faire du shopping. Ce qui implique de la thune, qu’on a pas sans rien foutre, en dehors de certains privilégiés par la vie (gagnants du loto, héritiers, Harry Potter). La tristesse de cette situation, est qu’il n’y a pas tellement de solutions (à part si vous faites parti d’un des trois cas du dessus). Autrement, il faudra juste prier pour tomber sur une boîte dirigée par des gens qui ont conservé leur humanité, et non des descendants de Voldemort.

AbracadaBAC

Ce qu’il y a de marrant à observer, lors des résultats du BAC, c’est la réaction des gens. Généralement, t’as toujours plusieurs profils de personnes : t’as la grosse frappe issue du 9-3, avec une régularité exemplaire de 5 de moyenne tout au long de l’année et un abonnement prénium aux avertissements d’absence, de conduite et de travail. Son but ? Retrouver ses potes sans faction (les pro Divergente comprendront) et jouer au concours de « qui a la pire moyenne ? ». A coté de ça, t’as l’élève modèle qui espère qu’on invente une mention exprès pour elle, vu que d’après ses pronostics, elle obtiendra une moyenne de 22/20. C’est souvent ce genre de personnes qui sont accompagnées par leur parents le jour J, ces mêmes parents avec une expression de coincés du cul de troisième catégorie bienveillante et qui ont prévu depuis les 8 ans de leur fille qu’elle ira à Harvard et qu’elle sera présidente du pays imaginaire. Toujours plus loin, t’as toujours ce groupe de 10 meufs qui ne se déplacent jamais individuellement, genre c’est les Spice girls format familial un peu tu vois. Le genre de petites pimbêches hyper lèches cul avec les profs toute l’année qui exprimeront leur joie en poussant un cri hyper aigu digne d’un corbeau fusionné avec une hyène. Déjà, à ce stade là, t’as perdu tes tympans, t’as ta mère a toi qui attend ton coup de téléphone pour lui annoncer la nouvelle, mais t’attends. T’attends, parce que, comme tu as quelques difficultés à t’affirmer dans la vie et que la compétition n’est pas vraiment ton amie (c’est surtout que t’es à 2 de tension tout le temps et que BAC ou pas, t’as pas envie de t’exciter), toute la population de la France est concentrée devant toi et que ta défaite fut totale lorsque tu as essayé de te faufiler devant le panneau d’affichage. 3 jours, 6 H et 9 minutes plus tard  Quelques instants plus tard, toujours sans pression, tu vois ton nom. Mention assez bien, ou même passable : tu fais parti de la classe moyenne, tu t’y attendais, et du coup t’es pas vraiment surpris, mais malgré ça, tu peux pas t’empêcher de regarder le scandale s’activer autour de toi ; t’as de tout, des pleurs, des cris de joie, des protestations, des rires, des malaises … De l’extérieur, on dirait un peu un concentré de Secret Story en fait, avec un peu de Koh Lanta pour ceux comme toi qui ont remporté l’immunité, et les autres, qui vont passer au conseil : les rattrapages. J’sais même pas comment les profs qui inscrivent les jeunes au rattrapage font pour rester de marbre en fait. T’as de tout face à eux : des gens qui s’croient au SAV de Darty à contester la qualité de la correction de leur copie, des gens qui éclatent en sanglot comme si toute leur famille venait de périr dans un incendie déclenché par Satan en personne, des gens qui prennent ça comme un échec social insoutenable et qui prévoient de changer de pays, d’identité, de visage, tout. Et puis tu recroises ce mec, le premier, celui qui n’a rien foutu de l’année à part un exposé sur Ribéry pour son TPE, et qui gueule à qui veut l’entendre qu’il a eu son BAC. Et là, les pleurs doublent, chaos, apocalypse, fin du monde … Et ton téléphone sonne : ta mère, tu l’avais oublié. Tu lui annonces la nouvelle, et elle te fait part d’une fierté qui te donne l’impression de mériter ta place au stade de France aux cotés de U2, mais toi, au final, tu sais c’qui t’attends : encore des années de galère de cours, de profs, d’examens, et tu pries le seigneur pour trouver ta lettre d’admission à Poudlard pour la rentrée prochaine.